LA MORT N'EXISTE PAS
            Je sais que j’aborde ici un des sujets qui sont tabous  dans vos sociétés. Comme vous faites en relation à tous les sujets  traumatisants, vous choisissez de le laisser dans un recoin de votre esprit, là  où il ne puisse pas troubler le cours normal de votre existence.  Et encore une fois comme tous les sujets  traumatisants, ce silence, ce refus de le confronter, de le mettre sur la table  et de le traiter, cause des ravages.
            Sachez, chers enfants, que la mort telle que vous la  connaissez, avec cette séparation brutale des êtres chers, cette coupure aussi  douloureuse pour celui qui doit quitter le seul plan d’existence qu’il connaît  pour partir dans l’inconnu, que pour ceux qui restent, impuissants et désolés,  la mort est un phénomène particulier à la Terre, spécifique à la surface de  cette planète.
            On peut donc dire que c’est l’être humain, après la  Chute, qui a créé la mort.
            Avant cela on connaissait de longues vies dans la santé,  la jeunesse et le bonheur. Et lorsqu’un être trouvait qu’il était temps pour  lui de changer de plan, de monter dans une nouvelle dimension, il le faisait  simplement en élevant ses vibrations, en transmutant en quelque sorte ses  cellules de façon à les alléger et permettre ainsi le changement de plan.
            C’est ce qui arrive partout autour de vous, sur les planètes  voisines qui ont déjà ascensionné et dont la vraie nature est donc en dehors de  votre portée et même en dehors de la portée de vos instruments, sondes et  autres, très perfectionnés il est vrai, mais limités à votre troisième  dimension.
            Difficile de croire à cette limitation de votre  formidable technologie ?
            Réfléchissez. Vous savez que la table devant vous n’est  pas aussi solide qu’elle paraît, qu’elle est composée d’atomes circulant à une  énorme vitesse autour d’un noyau et dans un espace vide. Cela, votre science l’a  découvert depuis quelque temps déjà et on vous l’enseigne aujourd’hui dans vos  écoles. Pourtant, il vous faut de la foi, foi en ladite science, pour y croire,  car vos cinq sens ne se doutent de rien.
            Acceptez maintenant le fait que vous soyez encore loin de  savoir tout. Je peux ajouter que ceci n’est  pas dû à un manque d’intelligence, mais à nos dix brins d’ADN débranchés, additionnés du voile qui vous cache les réalités extérieures à votre plan  terrestre.
            Ce voile, comme il vous a été dit et répété ces derniers  temps par toute une foule d’Etres de Lumière et par des écrivains ou  réalisateurs de cinéma inspirés, est en train de se déchirer. Déjà quelques  réalités étonnantes commencent à se dévoiler devant vos yeux incrédules. Mais ce  n’est là que le début.
            Dans quelques années, la vie sur Terre aura changé du  tout au tout. Mais en mieux cette fois-ci. Cette planète sera redevenue le lieu  de paix, de joie, de bonheur qu’elle était destinée à être depuis sa création.
            Et une des différences importantes sera cette absence de  mort, ce passage en douceur à une dimension plus élevée, et ceci quand vous le déciderez. C’est ainsi que  les choses vont se passer dans quelques petites années.
            Rassurant pour les plus jeunes, n’est-ce pas ?
            Cela l’est pourtant moins pour ceux qui ont atteint un  âge avancé (selon les critères terrestres, bien entendu). Ils sont influencés  par toutes les erreurs, par toutes les idées fausses qui leur ont été  inculquées depuis si longtemps au sujet de ce passage.
            Je peux vous affirmer que, sur le plan où nous sommes, le  moment de l’incarnation, du passage à votre plan, est beaucoup plus douloureux  et demande beaucoup plus de courage que le retour. Ceci parce que vivre sur la  Terre, depuis pas mal de temps et de plus en plus ces derniers siècles, est  loin de constituer une partie de plaisir. Cela se traduit en guerres, révoltes,  attentats, assassinats, catastrophes, maladies, l’hostilité de l’environnement,  les pollutions de toute sorte … Restons-en là. Vous connaissez la liste de tous  les désagréments de l’existence sur cette planète.
            Soyez assurés que, sauf pour ceux qui quittent leur corps  physique de façon violente, dans la panique ou la révolte, le passage vers les  plans supérieurs est généralement vécu comme un soulagement, un retour « à  la maison » que seuls les pleurs et l’incompréhension des proches restés  sur Terre viennent troubler.
            Votre peur de la mort, l’image macabre que vous vous en  êtes fait, vous conduisent à des excès qui ne sont même pas charitables. Vous  arrivez à niez aux êtres le droit de s’en aller, préférant prolonger  indéfiniment des vies purement végétatives, des vies de souffrance physique et  surtout morale.
            Tout récemment, en France, quelques milliers d’êtres,  fragilisés par l’âge et/ou la maladie, ont pris comme prétexte la canicule de  ce mois d’août 2003 pour s’en aller sans bruit.
            Quelqu’un s’est-il demandé si ces êtres avaient choisi de  quitter la Terre à ce moment-là ?
            Dans votre monde où ces départs sont vécus comme des  échecs de ceux chargés de garder les gens en vie envers et contre tout, même et  surtout contre leur volonté, des voix se sont-elles levées pour affirmer le  droit de mourir que ces personnes avaient ?
            Moi, Maître Saint Germain, je suis en mesure de vous dire  que ces êtres ont été, dans leur grande majorité, bien soulagés de quitter  votre plan où ils n’avaient plus rien à faire, où le temps se traînait pour eux  de façon insupportable, les jours vides se succédant aux jours vides. Ils sont  heureux, ils ont retrouvé une vraie vie, sans maladies, sans handicaps, sans  dépendances.
            Que leurs familles se rassurent, qu’elles arrêtent de  culpabiliser. Je leur répète : leurs êtres chers, même si un peu délaissés  ces temps-ci, en raison des impératifs du travail, des enfants, du foyer et  autres, leurs êtres chers les bénissent. Ils ne leur en veulent absolument pas.  Ils les aiment, et là où ils se trouvent maintenant, ils veillent sur eux, ce  qu’ils ne pouvaient plus faire sur Terre, diminués comme ils étaient.
            Ils leur demandent de comprendre et d’excuser leur départ  soudain, sans prévenir. Mais ils savaient que, mis au courant de leur projet,  ces familles se seraient senties obligées de tout faire pour les retenir, ce  qui n’aurait que compliqué davantage les choses pour tout le monde.
            Pour ceux qui quittent la Terre par une mort violente, il  faut comprendre qu’eux aussi ont choisi de partir ainsi, soit pour des raisons  personnelles liées à leur karma, soit pour d’autres motifs, parfois pour créer  une vague émotionnelle qui permet d’ancrer plus d’Amour et donc plus de Lumière  sur la planète. Ne les pleurez pas, bénissez-les. Envoyez-leur des pensées de  paix et de compassion pour leurs bourreaux, qui en ont encore plus besoin.
            Il y a peu de temps, ces êtres emportés par la violence  nous causaient de graves problèmes. Ils se perdaient dans l’obscurité du bas  astral où aucun Etre de Lumière ne pouvait pénétrer.
            Là également, l’aide de quelques humains éveillés nous  est précieuse en ce moment. Ces âmes intrépides acceptent d’être nos  intermédiaires auprès des égarés de ces plans-là. Elles acceptent de dialoguer  avec eux, de les rassurer, de leur apporter la Lumière qu’elles portent en  elles, à la suite de quoi ces âmes que l’on disait perdues se délestent  instantanément de leurs peurs et de leurs doutes, de leurs complexes, comme vous  les appelez, et s’élèvent en un instant. La Lumière, votre Lumière, commence à pénétrer ces plans où avant il n’y avait  que ténèbres, et les âmes s’élèvent de plus en plus vite, de plus en plus  nombreuses.
            Quelles merveilles vous accomplissez, mes enfants !  Et quels miracles vous vous permettez de réaliser !
            Vous pouvez dès à présent contacter vos chers disparus,  leur parler et les écouter dans vos cœurs, moyennant quelques clés simples qui  vous sont données sur demande. Et dans peu de temps vous pourrez aussi les  voir, laissez leurs sourires, leurs formes radieuses vous remplir de paix.
            Chapitre extrait du livre :